Je vous présente dix extraits de textes publiés dans mon recueil « Les Fleurs, les Ronces et la Cigüe ».
Dans l'ouvrage "Analyse approfondie du poème, de l'élaboration à l'interprétation", j'explique comment je les ai écrits.
« Donnez ! », un sketch absurde, basé sur la polysémie du verbe "donner".
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J’ai donné mon accord ! J’ai donné mon nom, j’ai donné mes coordonnées. Mais l’autre personne, un colosse, descend de voiture : « C’est trop fort, donnez-moi raison ! »
... Et là, vous n’allez pas me croire... j’ai donné ma raison ! Voyez ce que cela donne... J’ai tout donné ! Je ne sais plus où donner de la tête...
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Dans l'ouvrage " L'Analyse approfondie du poème, de l'élaboration à l'interprétation", vous trouverez une analyse rapide de ce sketch.
Un sketch : le menuisier ne vend pas de portes, mais il cède son pas-de-porte.
Je joue avec différentes expressions comportant le mot "porte" et le mot "fond", c'est une fantaisie verbale.
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Hum ! Je vois bien que je n’ai pas frappé à la bonne porte. Le commerçant, aimable comme une porte de prison, me dit : « Aujourd'hui c’est opération ‘portes ouvertes‘, mais dès ce
soir, je mets la clé sous la porte et je pars faire du porte à porte ». Et il me met à la porte !
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Un sketch « Je joue aux dés »
[…] Le restaurateur ne peut se permettre de défaillance pour payer ses assiettes en faïence et pour acheter à découvert ses beaux couverts. Certains décompressent le dimanche : l’infirmière oublie les compresses. Elle qui panse, qui panse toute la semaine, le dimanche, elle dépense. Elle ne va plus penser à la piqure, mais à la pensée d’Épicure. […]
Enseignants, étudiants, lycéens, je vous propose l’étude détaillée du texte dans l’ouvrage « Analyse approfondie du poème, de l’élaboration à l’interprétation ».
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Cherchez, cherchez, passez votre vie à chercher cet « x », que l’on s’ingénie à vous cacher parmi les cubes ou les racines carrées, que l’on ajoute pour mieux vous le diviser, que l’on associe à « n », à « abc ».
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Une conversation téléphonique, le ton comique est basé sur des anachronismes et sur des fautes de français.
[…] Oui, je t’écoute ... alors là, ça craint ! Franchement, voilà, je trouve ça chelou. T’es où là ? Toujours dans le 7. 8, veinard ! Bon, de toute façon, t’inquiète, nous verrons ça plus tard, à tête reposée. Je te quitte, je n’ai pas le temps au jour du jour du jour d’aujourd’hui.
[…]
Un conte absurde de dix-neuf vers libres, une fantaisie verbale.
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J’ai rencontré, sur un sentier,
Un serpent à sornettes racontant des histoires bizarres
Aux scolopendres, aux lapereaux, à l’écureuil, à l’étourneau.
Sa langue de vipère me rapporta, qu’une fois,
Une ravissante fleur à la tige jaune rayée de noir
Subrepticement prit l’r
[...]
Dans l'ouvrage " L'Analyse approfondie du poème, de l'élaboration à l'interprétation", je vous propose une analyse complète du texte, sous la forme d’un dialogue avec une élève.
Qui donc cachera la nudité de la feuille de vigne ?
Feuille de vigne toute nue
Sortait de son bain de rosée.
Devant la timide ingénue,
Les vieilles branches médusées...
[…]
Dans mon manuel, j'explique mot à mot comment j'ai écrit cette courte nouvelle ".
En ce temps-là, le curé sillonnait tous les jours les rues du village en « 2 chevaux » pour gronder les enfants s’ils omettaient de saluer un passant.
Je dénonce le comportement d’un prêtre d’une autre époque. Je le caricature, j’emploie un vocabulaire péjoratif, je trace un portrait physique et moral qui accentue probablement ses défauts.
"La personnification de l’instrument à vent me permet d’imaginer la vieille fille dans une tout autre situation. La demoiselle célibataire parvient à grands renforts d'attouchements désespérés à tirer quelques soupirs profonds, quelques gémissements voluptueux de l’harmonium.
(...) Je m’amuse avec l’accumulation hyperbolique de mots se terminant par la même désinence (un homéoptote) « le curé ajoutait par plaisir des oraisons, des méditations, des invocations ou des sermons ».
(...) Quand je parle des grenouilles sur la pelouse, il s’agit, bien sûr, des grenouilles de bénitier « juste devant l’église, les grenouilles pouvaient
lorgner nos petites mains ».
Le rédacteur prépare son journal télévisé.
[...]
Allo New York ?... Allo Tokyo ? ... Je n’ai rien, dans une heure l’antenne !
Aucune info pour l’Audimat ! Trouvez-moi immédiatement un terrible accident, un incendie... vite !
(...)
C’est bon ! Ça va plaire !
Formidable ! ... 1 + 180 + 330... 511 victimes, quelle belle journée !
Oui ? ... Dans 10 secondes l’antenne ? ... 5, 4, 3, 2, 1,
Antenne !
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, tout d’abord cette information qui suscite la plus grande inquiétude : il n’est pas certain que Lyan Benémar puisse jouer le premier match de la coupe du monde de football samedi prochain.
[...]
La personnification des gâteaux nous plonge dans un univers enfantin.
J’écris dans un registre comique, mais une leçon morale se dégage de ce court récit imaginaire que nous pouvons classer parmi les apologues.
Maman gâteau, un jour de fête,
Donna le jour à des jumeaux :
Une adorable tartelette,
Un gâteau plat, fort maigriot.
Pauvre gâteau sur son plateau
Rêvait de belles amourettes.
Pauvre gâteau bien trop pâlot
Pour régaler une galette.
[...]
"La chute est amusante. « La cerise sur le gâteau » c’est le détail que l’on ajoute pour parachever un objet, pour parfaire un travail, c’est aussi l’avantage supplémentaire. Ironiquement, c’est un excès. J’utilise à la fois l’expression dans son sens imagé et dans son sens littéral. C’est une syllepse de sens, comique pour une lecture au premier degré, argumentative pour une lecture plus posée.
Quand j’écris « fort maigriot », je pense à l’oxymore « robuste maigriot », mais, bien entendu, « fort » est l’adverbe qui signifie « très ». Je m’amuse avec la paronomase « Pour régaler une galette ».
La starlette, comédienne débutante, voyage forcément incognito puisque, par définition, personne ne la connait. Mais, victime du vol de cerise, elle accède à la notoriété, devenant « la vedette » de l’avant-dernière strophe."
Découvrez les 44 textes dans mon recueil
des sketchs, des nouvelles et des poèmes, écrits dans un registre lyrique, élégiaque, merveilleux, pathétique, tragique, épidictique, polémique, satirique, didactique, ou comique.
Voici d'autres extrait :
Edition 2022